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Le Type 4 Vis-à-vis Marguerite

Le Type 4 Vis-à-vis suivant, appelé « Marguerite » a été construit en un seul exemplaire en 1892, à la demande du Bey de Tunis, d’où ce décor inspiré de l’art mauresque.

Musée de l’aventure Peugeot

La Peugeot type 4 est un modèle unique spécialement conçu en 1892 par Armand Peugeot pour le Bey de Tunis Ali III Beye, premier gouverneur militaire de la ville de l’empire ottoman durant le Protectorat français de Tunisie (1881-1956).

Ce modèle est conçu sur la base d’un fiacre motorisé dont le chauffeur et les passagers sont assis face à face. Il bénéficie d’une décoration personnalisée à la demande de son propriétaire, à base de marguerites peintes sur bois, et réalisée en métal martelé et gravé.

Marque Drapeau : France Peugeot
Années de production 1892
Production 1 exemplaires
Usine(s) d’assemblage Valentigney
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Daimler 2 cylindres en V
Cylindrée 1 018 cm3
Puissance maximale 4 ch
Transmission A chaînes
Poids et performances
Poids à vide 520 kg
Vitesse maximale 25 km/h
Châssis – Carrosserie
Carrosserie(s) Duc
Suspensions Essieu AV type Ackerman; ressorts semi-eliptiques à l’AR
Freins Sur mouvement (différentiel) et frein à <> (levier)
Dimensions
Longueur 2 620 mm
Largeur 1 400 mm
Empattement 1 630 mm

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Quand la Tunisie accueillait l’une des six Bugatti 101 jamais construites!

Bugatti ! Un nom qui en fait rêver plus d’un aujourd’hui, en plus d’avoir été le cas hier.

Suite à la mort du « patron » Ettore Bugatti en 1947, et de son fils Jean Bugatti, disparu tragiquement au volant d’une Bugatti 57G, la marque avait perdu ses génies de la mécanique et du design. Et pourtant, il fallut déjà penser au futur.

L’idée était alors en 1951 pour le benjamin de la famille Bugatti, Roland, en collaboration avec Pierre Marco, fidèle de l’usine, de lancer un nouveau modèle basé sur la 57. Misère économique après-guerre et santé financière de la marque obligent, le modèle disposa de peu d’innovations techniques comparées à ses concurrentes moins couteuses.

Le moteur est celui ayant déjà équipé les types 57 et date des années 30. Le 8 cylindres 3,3 litres à double arbre à cames en têtes est donc recyclé et fait l’objet de peu d’améliorations techniques. Ces améliorations comprennent l’utilisation d’un carburateur Weber à la place du carburateur Stromberg et l’association à une boîte de vitesse électromagnétique Cotal.

Le châssis est séparé contrairement aux autres constructeurs qui utilisaient déjà les châssis monocoque.

Face à ses concurrentes, notamment la Jaguar XK120, dont les comportements sont nettement plus efficaces sur route et surtout dont les prix sont très inférieures (la Bugatti était vendue à 3 800 000 francs soit le double de la plupart de ses concurrentes), la Bugatti 101 est un échec commercial.

Finalement, seuls 6 chassis 101 seront vendus, habillés par quatre carrossiers : Gangloff, Ghia, Antem et Guilloré.

Malgré l’extrême rareté de ce modèle, l’une des 6 voitures construites, a vécu sur le sol tunisien dans les années 50-60.

En effet, le châssis 101.502 carrossé par Guilloré de Courbevoie commencera son histoire à Tunis comme en témoignent certaines personnes et en attestent certaines photos montrant sa plaque minéralogique tunisienne TU8. Elle restera à Tunis jusqu’en 1964 entre les mains de Rodolfo Brignone, date à laquelle elle sera vendue à Jean Dobbeleer, négociant spécialisé dans les Bugatti à Bruxelles. En 1973, la voiture est mise en vente par Christie’s et est acquise par Michel Roquet de Founex. Elle sera remise en vente en 1975 et sera acheté par Pim Hascher qui la gardera jusqu’à sa mort en 2007.

La maison d’enchères Bonhams la remettra en vente en 2008 parmi d’autres voitures de la collection Hascher et sera acquise pour 185.700 Euros, somme qui aujourd’hui paraît totalement dérisoire face à la montée exponentielle de la côte des voitures de collection.